En-Medio  Casa Ortega

En-Medio, est une publication gratuite produite par l’agence mexicaine Departamento del Distrito, illustrée par Arina Shabanova, et présentée dans l’exposition commun.

À travers l’histoire encore en train de s’écrire de six ouvrages majeurs du milieu du vingtième siècle, le projet met en évidence le statut délicat du patrimoine architectural moderniste à Mexico. Les numéros sont consacrés respectivement à la Casa Ortega, à Súper Servicios Lomas, au Museo Experimental El Eco, à la Casa Cueva, au restaurant Los Manantiales et à la Torre Insignia.

À travers des entretiens avec celles et ceux qui ont vécu ou travaillé dans les bâtiments concernés, avec des historiens qui les ont étudiés, des militants qui se sont battus pour leur préservation ou des iconoclastes qui préféreraient les voir détruits, En-Medio plonge dans quelques récits architecturaux amorcés de longue date dans la capitale mexicaine, pour s’interroger sur leurs possibilités d’avenir.[1]

Le numéro 1 est consacré à la Casa Ortega, première maison construite par Luis Barragán à Mexico, et résidence principale de l’architecte de son achèvement, en 1942, à sa cession à Alfredo Ortega en 1947. Située rue du Général Francisco Ramírez, dans le quartier de Tacubaya, la Casa Ortega occupe la parcelle adjacente à celle de la Casa Estudio Luis Barragán, la célèbre « maison-atelier » désormais inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec leurs grands jardins, les deux maisons s’étendent sur ce qui constituait à l’origine une seule propriété, acquise par Barragán en 1940. Ensemble, elles ont été les témoins du développement urbain de Tacubaya et des quartiers environnants, de la construction des grands axes de circulation de l’avenue Constituyentes et du périphérique, à l’entrée en vigueur du plan d’aménagement « Bando Dos », qui a eu pour résultat l’implantation, depuis l’an 2000, de nombreuses tours de moyenne hauteur. Les trajectoires de la Casa Ortega et de la Casa Estudio Luis Barragán ont toutefois divergé, en raison des méthodes de conservation très différentes qui leur ont été appliquées. La première a été entretenue par les soins continus d’une seule famille, tandis que la seconde est soumise aux règles internationales de conservation du patrimoine, s’appuyant pour sa sauvegarde sur des financements à la fois publics et privés. La Casa Ortega offre par conséquent une vision éminemment personnelle de la préservation de ce patrimoine de l’époque moderniste, et une façon unique d’aborder les premières réalisations et la vie même de Luis Barragán.

L’entretien qui suit a été mené avec María Teresa Bárcena Ortega et son frère José Manuel, en janvier 2017. Le frère et la sœur ont hérité la Casa Ortega de leur oncle – elle habite la maison, lui en a fait son lieu de travail. Nous les avons rencontrés pour évoquer l’histoire de leur famille, leur enfance, et ce que signifie pour chacun d’entre eux le fait d’occuper une telle relique moderniste dans ce quartier de Tacubaya en pleine mutation.

Casa Ortega
Entretien avec María Teresa et José Manuel Bárcena Ortega

José Manuel :
Luis Barragán est probablement arrivé ici en 1939 ou 1940. Je suis pratiquement certain qu’il a commencé par les jardins, et s’est ensuite construit un endroit où habiter, une sorte de résidence de week-end. Sur l’unique plan que j’ai pu trouver du site avant son intervention – plan qui, d’ailleurs, se trouve en Suisse, dans les archives de la Fondation Barragán [2] – on distingue une série d’ouvertures en arc qui pourraient s’interpréter comme des ateliers, des logements très sommaires, ou des écuries.

Une version de l’histoire raconte que Luis Barragán est venu à Tacubaya à la recherche de chiens; je n’y ai jamais vraiment cru, parce que Barragán n’a jamais eu de chiens, et qu’il ne les aimait pas. Ma théorie, c’est qu’il cherchait plutôt des chevaux, et qu’il est tombé sur cette parcelle constituée de plusieurs planches, parce que le site était autrefois une carrière d’où l’on extrayait la pierre tepetate.

María Teresa :
Notre oncle a racheté la maison à Barragán en 1947 et, comme nous étions une famille très unie, nous avons tous déménagé dans le secteur. Notre première maison était au n°4 de la rue Francisco Ramírez, et son jardin communiquait directement avec le terrain de notre oncle.
À cette époque, Tacubaya était comme un petit village. La rue faisait la même taille qu’aujourd’hui mais je crois que, de ce côté-là, la maison de mon oncle et celle de Barragán étaient les deux seules. Juste en face, il y avait la maison del Moral, où habitaient mes cousins, la maison du frère du célèbre chanteur Cuco Sánchez, puis une ou deux maisons de voisins (des vecindades), et c’était tout. [3] En outre, la rue elle-même était pavée, mais la ruelle qui la coupe – Luis G. Curiel – était encore un chemin de terre. Lorsqu’il pleuvait, elle se transformait en rivière.

Departamento del Distrito :
Comment votre oncle a-t-il appris que la maison était à vendre??

JM :
Il existe deux versions de cette histoire. La première, c’est qu’il a trouvé cette maison par l’intermédiaire d’une agence immobilière. La seconde c’est que, Luis Barragán étant client de l’entreprise d’argenterie de mon oncle, il a pu mentionner en passant que sa maison était à vendre, que mon oncle est venu la voir, et qu’elle lui a plu.

DdD :
S’agissant de cette entreprise d’argenterie, justement, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur son histoire et ses origines ?

JM :
Tout a commencé avec mon grand-père. Il était orfèvre, spécialisé dans l’argenterie. Mon oncle a appris le métier avec lui et, très jeune, il a ouvert sa propre boutique, rue Filomeno Mata. Avec le temps, l’entreprise a grandi peu à peu, et mon oncle a proposé à mon grand-père de le rejoindre. Ensemble ils ont lancé l’entreprise familiale d’argenterie. Ce devait être en 1928. Au début des années 1940, elle était devenue l’une des plus reconnues de tout le Mexique. J’ai dans mes archives des objets en argent qu’ils expédiaient à la famille royale de Suède, au roi d’Espagne, au président Kennedy, à la première dame Nancy Reagan, des gens de cette envergure. C’est ce qui a permis à mon oncle d’avoir un niveau de vie très confortable, et de pouvoir acheter cette maison.

DdD :
Quelles relations aviez-vous avec votre oncle et votre tante ?

MT :
Nous étions très proches, ils étaient pour nous comme des seconds parents. Eux n’avaient pas d’enfants, donc ils avaient en quelque sorte adopté leurs quatre nièces et neveux comme s’ils étaient les leurs. Nous nous retrouvions très souvent chez eux, et le déjeuner dominical y était une tradition, jusqu’à ce que mon oncle tombe malade.

JM :
Comme le dit ma sœur, nous n’avons jamais considéré cette maison comme étant simplement celle de mon oncle et ma tante : c’était notre maison. Parfois, nous y allions pour déjeuner, d’autres fois nous restions jusqu’à huit ou neuf heures du soir discuter avec ma tante, ou regarder la télé, jusqu’à ce notre père nous appelle en criant : « Allez, maintenant, au lit! »

DdD :
Vous disiez que votre maison et celle de votre oncle avaient des jardins communicants ?

MT :
Oui, le jardin était partagé et nous y avions l’habitude d’y jouer. Enfants, nous passions nos journées à faire des galettes de boue.

DdD :
Après votre installation à Tacubaya, quel effet ça faisait d’avoir Luis Barragán pour voisin ?

MT :
Disons que, pour ma part, je voyais surtout un monsieur très grand et très sérieux, chauve, aux yeux clairs, entrer et sortir de chez lui, rien de plus. Je n’avais aucun contact avec lui, à part « bonjour, bonsoir ».

JM :
Ce dont je me souviens bien, à propos de Barragán, c’est qu’il avait dit à mon oncle de ne laisser personne entrer dans la maison, parce qu’il pensait que d’autres allaient copier son travail. C’est à ce moment-là que mon oncle a cessé de laisser entrer les gens chez lui.

DdD :
De ce point de vue-là, la nature des réalisations de Barragán – l’intériorité de ses projets et le recours à des façades fermées sur la rue, comme une protection – contribuait en effet à éloigner le monde extérieur des maisons qu’il concevait.

MT :
Effectivement, la maison n’a qu’une ou deux petites fenêtres donnant sur la rue.

DdD :
Quand votre oncle est-il décédé??

JM :
Il est mort en 1988, la même année que Barragán. Ma tante lui a survécu cinq ans, jusqu’en 1993. Lorsqu’il est tombé malade, mon oncle a abandonné l’entreprise d’argenterie et plus ou moins cessé de prendre soin de la propriété. Le jardin est redevenu sauvage, et le lierre s’est mis à envahir toute la maison. L’intérieur était devenu presque inhabitable.
De 1993 à 2007, la maison est restée vide, même si j’ai commencé à m’occuper de la propriété peu après le décès de ma tante. La première chose que j’ai tenté de faire, c’est d’éviter que le jardin et la maison continuent de se dégrader. Ces années-là, j’ai repris l’habitude d’y aller quotidiennement. Le matin, je venais ouvrir toutes les fenêtres pour aérer, et le soir, je revenais fermer.
DdD :
En ce qui concerne l’intérieur de la maison, dans quelle mesure vous êtes-vous efforcés de préserver son état d’origine??

JM :
Eh bien, la maison a conservé les couleurs originales que Luis Barragán avait laissées en partant, lorsqu’il l’a cédée à mon oncle. Je sais par exemple que le rose des murs est l’exacte teinte d’origine, parce que nous l’avions retrouvée à l’intérieur du placard de l’entrée. À cet endroit, la peinture n’avait jamais été exposée au soleil et nous avons découvert cette nuance, intacte, en ouvrant le placard. J’en ai prélevé un échantillon et j’ai fait faire une recherche de teinte chez Comex. Le seul endroit où j’ai modifié la quantité de couleur, c’est le coin repas du petit-déjeuner. Barragán avait fait peindre en rose l’intégralité des murs.

DdD :
Comme dans la salle du petit-déjeuner dans sa résidence suivante.

JM :
Oui, tout à fait. Cela me semblait un peu trop rose.

MT :
Beaucoup trop rose !

JM :
Trop vif en tout cas pour un si petit espace. C’est pourquoi j’ai repeint une partie de la pièce en blanc, et le reste en rose. C’est la seule modification que nous ayons apportée jusqu’ici.

En ce qui concerne le jardin, j’ai choisi de le laisser pousser et évoluer de façon naturelle, parce qu’il est tout simplement impossible de l’entretenir comme un jardin sur papier glacé. À un moment donné, j’ai essayé, mais quand les pénuries d’eau ont commencé à se multiplier, j’ai laissé tomber. Avant, nous avions assez d’eau pour permettre à deux ou trois personnes d’arroser en même temps, de sorte qu’en une journée, on pouvait tout arroser ou presque. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Désormais, chaque partie du jardin reçoit de l’eau une fois par semaine. C’est suffisant pour maintenir les plantes en vie, pas pour les rendre spectaculaires.

DdD :
Puisqu’on parle du jardin, quelle est l’histoire des sculptures en pierre qui s’y trouvent ? Elles sont là depuis longtemps ?

MT :
Depuis que nous sommes arrivés à Tacubaya.

JM :
Depuis que Luis Barragán les a installées là. Elles n’ont jamais changé de place. D’ailleurs, elles pèsent une tonne ! Celles-là par exemple, au fond du jardin – les bustes et les torses humains –, il a fallu quatre ou cinq personnes rien que pour les mettre sur leurs socles.
Je vais vous raconter une anecdote à propos des sculptures du jardin. L’an dernier, l’ambassade d’Allemagne
a fait un don pour la réparation du mur qui nous sépare de la Casa Estudio Luis Barragán. Les pierres de tapetate étaient rongées en partie basse, et des trous s’étaient formés à cause de l’humidité. J’ai prêté main forte à ces réparations, et creusé un petit canal pour que l’eau reste au-dessus des fondations du mur, et qu’elle cesse de s’y infiltrer. En pratiquant les excavations, nous avons trouvé dans la terre, à cet endroit, plusieurs sphères de verre que nous avons récupérées. On voyait bien que Barragán les avait posées là, dans le jardin, et qu’elles y étaient restées. Un certain nombre d’autres petits objets enterrés sont réapparus de la même façon.

DdD :
Une archéologie du modernisme.
JM :
Tout à fait. C’est ainsi que l’on peut prendre conscience d’une certaine continuité entre une chose et la suivante.

DdD :
À quoi ressemble le quotidien quand on vit dans cette maison ?

MT :
Pour être tout à fait honnête, elle n’est pas extrêmement confortable. Par exemple, mon oncle a dû faire installer une rampe dans l’escalier principal, parce ma tante était tombée et s’était cassé la clavicule. Et lorsqu’il pleut, toute l’eau du jardin a tendance à entrer et à inonder la maison. Elle passe par la porte de derrière, et ruisselle en cascade.

JM :
Comme le terrain est en pente en direction de la maison, et que le caniveau de drainage est étroit, lorsqu’il se bouche, l’eau poursuit son chemin jusqu’ici. Ce hall d’entrée a dû être inondé une bonne cinquantaine de fois. À tel point que, lorsque nous avons les gros orages d’été, je me mets sous la pluie avec un balais pour enlever les feuilles au fur et à mesure, car je sais que si on les laisse s’accumuler… la maison va être inondée ! Un jour, nous avons même dû changer le tapis, parce que l’eau était arrivée jusqu’à la chambre.
Comme toutes les maisons, celle-ci a ses défauts. Celui dont il est le plus souvent question, c’est sans doute le problème des sols en pierre volcanique. Ils sont très beaux, mais…

MT :
Glacés sous les pieds !

JM :
Et cette pierre est impossible à nettoyer.

DdD :
J’imagine que votre quotidien a dû être affecté aussi par le développement de Tacubaya ces dernières années. Quand et comment vous êtes-vous rendu compte que le quartier était en train de changer ?

MT :
Quand ils ont construit le périphérique, non ?

JM :
Oui, ça a été le premier changement significatif, en 1964 – ça, et la construction du métro, quelques années plus tard. Cela dit, je crois que le changement le plus radical, le plus désagréable, disons, a été la mise en place du Bando Dos.[4] Ce bâtiment, juste en face, a été construit dans le cadre du Bando Dos. J’étais allé voir par curiosité, au moment où les promoteurs assuraient sa commercialisation. Ils te vendaient la coquille vide, et tout le reste était en option. Ils ont construit l’immeuble si rapidement que, lorsqu’il a commencé se voir et que l’INBA (Instituto Nacional de Bellas Artes) est venu se rendre compte sur place – parce que l’administration travaille mal, trop tard et trop lentement – ils n’ont rien pu faire pour stopper les travaux.[5]

MT :
Et depuis la construction de ces bâtiments, nous avons connu davantage de difficultés d’approvisionnement en eau ce qui, bien entendu, pose problème pour l’entretien du jardin.

DdD :
En ce qui concerne l’avenir de la propriété, qu’aimeriez-vous qu’il advienne de la maison lorsque vous ne l’habiterez plus ?

MT :
Les enfants de mon cousin Álvaro en hériteront, et j’imagine qu’ils la vendront…

JM :
C’est exactement ce qui s’est passé pour la Casa Prieto-López : il est arrivé un moment où les propriétaires d’origine n’ont plus eu assez d’argent, et n’ont pas eu d’autre choix que de vendre la maison pour assurer sa préservation. La Casa Prieto-López est une très grande résidence, et elle a donc été rachetée par quelqu’un qui avait les moyens.[6]
Évidemment, je considère pour ma part qu’il faudrait préserver la maison et son jardin. Au Mexique, la préservation du patrimoine paysager ne fait pas vraiment partie de notre culture, et pourtant, le jardin est absolument unique en son genre. Cette maison était jusqu’à récemment la moins connue des réalisations de Barragán, parce qu’elle a fait l’objet de moins de publications que les autres. Beaucoup de gens ne savent pas grand-chose de la maison, et encore moins de ses jardins. Indépendamment de qui en sera le propriétaire, il faut absolument les préserver. Si j’évoque le sujet, c’est aussi parce que Catalina Corcuera m’avait dit un jour qu’elle aimerait bien réunir les deux maisons dans les visites de la Casa Estudio Luis Barragán.[7]

Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui nous ont dit « Si un jour vous vendez, tenez-moi au courant. »

 

1. En-Medio bénéficie du soutien du Fondo Nacional para la Cultura y las Artes.
2. À sa mort, en 1988, Luis Barragán a légué les droits d’auteur de son œuvre et de ses archives personnelles à son associé, Raúl Ferrera. À la disparition de ce dernier, en 1992, les droits sont revenus à sa veuve, Rosario Uranga, qui a décidé de les vendre en 1995 au galeriste new-yorkais Max Protec. En 1996, ce dernier cédera à son tour les archives et les droits d’auteur à Rolf Fehlbaum et Federica Zanco, qui créeront la même année la Fondation Barragán sur le campus suisse de Vitra, à Birsfelden.
3. En 1987, à la mort de l’architecte Enrique del Moral, la maison qu’il avait conçue et fait bâtir au numéro 5 de la rue Francisco Ramírez a subi de multiples altérations. Au début de ce siècle, elle a perdu une partie de son jardin, et un niveau a été ajouté à la construction d’origine. À ce jour, la propriété a servi de résidence, hébergé un relais de téléphonie mobile, un bureau d’architecture et, depuis 2012, une galerie d’art contemporain sous le nom de LABOR.
4. Bando Dos est une loi d’aménagement promulguée en décembre 2000 sous l’égide du maire de l’époque, Andrés Manuel López Obrador. Elle assouplit les règles de construction pour le développement d’unités résidentielles et commerciales dans les quatre delegaciones centrales de la ville de Mexico (Miguel Hidalgo, Benito Juárez, Cuauhtémoc et Venustiano Carranza), favorisant ainsi leur densification en tirant parti des infrastructures existantes de ces quatre secteurs.
5. L’Institut national des Beaux-Arts (INBA), fondé en 1946, est une institution actuellement rattachée au ministère de la Culture. La préservation et la diffusion du patrimoine artistique et culturel du Mexique font partie les missions de l’INBA. C’est également l’agence gouvernementale chargée de la protection du patrimoine architectural du xxe siècle.
6. Conçue à la fin des années 1940, la Casa Prieto-López est considérée comme l’un des projets résidentiels emblématiques de Luis Barragán. La maison a été acquise en 2014 par César Cervantes, collectionneur d’art et propriétaire de la chaîne de restauration Taco Inn.
7. Catalina Corcuera Cabezut est l’ancienne directrice de la Casa Estudio Luis Barragán. Cette «maison-atelier», conçue par Barragán en 1948, est la dernière résidence où il a vécu avant sa mort, en 1988. Depuis 1994, la propriété est ouverte au public et fonctionne comme un musée. Elle a été inscrite en 2004 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.