arc en rêve accueille le FAB
Habiter n’est pas dormir

Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis / © Pierre Planchenault
Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis / © Pierre Planchenault
Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis / © Pierre Planchenault
Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis Habiter n'est pas dormir, Cie Volubilis / © Pierre Planchenault

RENCONTRE
mardi 4 octobre, 18:30
parvis d’arc en rêve – entrée libre 

suivie d’une performance dansée et d’un cocktail


Agnès Pelletier chorégraphe et fondatrice de la Cie Volubilis
et Chloé Bodart architecte, Compagnie architecture

 

On le sait au moins depuis Opening Night de Cassavetes : l’espace domestique reconstitué sur scène est révélateur de nos névroses collectives. La collaboration entre Agnès Pelletier, fondatrice de la Compagnie Volubilis et Chloé Bodart, architecte, autour de la performance qui se tiendra à arc en rêve dans le cadre du FAB est susceptible de reconduire ce double parcours analytique. Voir ce qui dans l’espace scénique déconstruit et explique la maison ; comprendre ce qui dans l’espace domestique relève du spectacle.

 

En guise de préambule à l’installation présentée sur la place Pay-Berland du 5 au 8 octobre, arc en rêve invite Agnès Pelletier, chorégraphe et fondatrice de la Cie Volubilis et Chloé Bodart, architecte qui défend une façon de construire autrement pour échanger autour de la création originale Habiter n’est pas dormir.

À ciel ouvert, sans porte ni cloison, qu’importe: vivre ici est possible. La maison conçue par l’architecte Chloé Bodart dispose de tout le nécessaire et a séduit sept locataires qui l’occupent. Débonnaires, ils tentent l’expérience de vivre ensemble tandis que le public se balade de pièces en pièces. La nouvelle création d’Agnès Pelletier est une invitation à suivre, du matin au soir, le quotidien (sur)réaliste d’habitants extraordinairement ordinaires. Au coucher du soleil, entre rêve et réalité, la maison s’éclaire et dévoile ses secrets…

 

Le FAB – Festival International des Arts de Bordeaux Métropole continue, cette année encore, d’explorer la façon dont chacun d’entre nous habite (chez soi, sa ville, son pays…) et bien sûr comment habiter à Bordeaux. Pour répondre à cette question, Agnès Pelletier s’est (bien) entourée. D’abord d’une anthropologue à l’approche innovante : Sonia Lavadinho. Ensuite d’une architecte bordelaise : Chloé Bodart, qui défend une façon de construire autrement. Choisir la Place Pay-Berland, c’est choisir un lieu de passage, le carrefour avec ses perspectives et ses circulations. C’est aussi toucher à la diversité des personnes : travailleurs, badauds, touristes, habitants… 

programme 2022

FAB – Festival International de Bordeaux Métropole

 

Agnès Pelletier, Compagnie Volubilis
Chorégraphe fondatrice de la Cie Volubilis et du Festival Panique Au Dancing à Niort, Agnès Pelletier dessine une danse inattendue, qui se glisse dans les moindres interstices de la ville et des paysages. Son regard décale le nôtre ; grâce à elle, tout prend une dimension nouvelle, un peu moins ordonnée mais plus émouvante.

Cie Volubilis

 

Chloé Bodart, Compagnie architecture
Chloé Bodart sort en 2003 diplômée de l’école d’architecture de Paris-Belleville. En 1999, elle découvre auprès de Patrick Bouchain et de l’agence CONSTRUIRE qu’on peut apprendre et construire autrement, et commence avec lui une longue collaboration fructueuse. Une complicité qui se poursuit lorsqu’en 2008, elle crée sa structure chloé bodart/construire. En 2021, l’agence prend le nom de Compagnie architecture et s’installe dans un nouveau lieu qu’elle a réhabilité en un espace de travail pluridisciplinaire partagé avec des structures complices.

L’agence Compagnie architecture expérimente des projets permettant de développer une approche ajustée de la pratique de la maîtrise d’œuvre, en considérant qu’il est possible de construire autrement, avec l’homme et pour l’homme. Dans ses projets, elle intègre la dimension humaine, la rencontre et la valorisation de la maîtrise d’usage, l’expérimentation, le réemploi, la pluridisciplinarité et le requestionnement par le recours à la culture. La réutilisation sensible de l’existant, les projets « habités » et le chantier comme acte culturel sont au cœur de ses pratiques.

Compagnie architecture