REM
avant-première en France du film de Tomas Koolhaas suivi d’une conversation avec le réalisateur

REM REM / © Tomas Koolhaas
projection du film REM de Tomas Koolhaas / Tomas Koolhaas projection du film REM de Tomas Koolhaas / Tomas Koolhaas / ©R-Escher
projection du film REM de Tomas Koolhaas projection du film REM de Tomas Koolhaas / ©R-Escher
projection du film REM de Tomas Koolhaas / Tomas et Rem Koolhaas projection du film REM de Tomas Koolhaas / Tomas et Rem Koolhaas / ©R-Escher
projection du film REM de Tomas Koolhaas / Tomas Koolhaas, Rem Koolhaas, Francine Fort projection du film REM de Tomas Koolhaas / Tomas Koolhaas, Rem Koolhaas, Francine Fort / ©R-Escher
projection du film REM de Tomas Koolhaas projection du film REM de Tomas Koolhaas / ©R-Escher

Au fil des conversations entre le père et le fils, en voyageant à travers le monde, l’homme se découvre au delà du Mythe.
La pensée à l’œuvre de l’immense architecte Rem Koolhaas, est celle d’un humaniste engagé.

 

Paroles du réalisateur

Lorsqu’on fait un film sur son père, le public s’interroge souvent, avant tout, sur l’objectivité ou, plus précisément, le manque d’objectivité de cette démarche. Sans entrer dans des considérations philosophiques, je suis convaincu qu’aucun être humain n’est capable d’être totalement objectif. Cependant, étant le fils de Rem Koolhaas, mon objectivité est, il est vrai, d’autant plus sujette à caution. Loin de considérer cette singularité comme un inconvénient, j’ai décidé de tirer parti de ma perspective subjective pour éclairer le public et lui faire découvrir des pans de la vie de mon père, notamment son travail et sa pensée, qu’aucun autre cinéaste n’aurait pu révéler. La plupart des documentaires mettent en scène un narrateur, faisant office de médiateur, pour transmettre des informations au spectateur : à cette fin, ils ont recours à des interviews d’hommes-troncs, livrant leurs commentaires, aussi bien positifs que négatifs, sur le sujet du film. Cette volonté de donner des points de vue équilibrés et objectifs me paraît être une approche vaine et artificielle aboutissant, en dernier ressort, à considérer le propos du film sous l’angle distant du narrateur. Ainsi, j’ai choisi de ne pas tenir compte de cette question d’objectivité et d’opter pour la réalisation d’une vision immédiate, dépourvue d’intermédiaire : une position plus personnelle, celle de l’observateur direct. Mon propos, dans ce film, était de mettre en lumière des aspects qu’aucun cinéaste n’avait jusqu’alors montrés, et ce d’une manière plus forte et dynamique visuellement que la plupart des documentaires d’architecture. Par ailleurs, je tenais vraiment à ce que mon film ne soit pas simplement une compilation d’avis intellectuels, d’interviews, d’interprétations, de dessins techniques et de savants discours sur l’architecture. On peut en effet facilement trouver ce genre d’informations ailleurs que dans un film dont le but dépasse la simple transmission de points de vue intellectuels. Dans ma démarche, j’ai au contraire essayé de mettre pleinement à profit le fantastique potentiel offert par ce moyen d’expression. Mon souhait le plus cher était de voir Rem tisser des liens avec le public à un autre niveau, plus profond et inconscient, dépassant celui de simples échanges intellectuels et de dévoiler ses réalisations architecturales d’une manière plus vivante. Je voulais montrer le caractère intense et viscéral de l’artiste sous l’angle humain et concret. Il s’agit de véritables récits humains qui accompagnent chaque projet tout au long de son histoire, de l’étude au chantier et même bien au-delà de la période d’occupation des bâtiments.

Tomas Koolhaas

 

GRANDES_CONFÉRENCES 2017
jeudi 11 mai 2017 – 18:00, UGC


avant-première en France du film
REM
réalisé par Tomas Koolhaas
suivie d’une conversation
en présence de Tomas Koolhaas
et Rem Koolhaas

 

 

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