Je cours vers toi pour lacer tes chaussures
Eric Tabuchi et Nelly Monnier, photographes
En exposant leur « Atlas des Régions Naturelles » à arc en rêve, Eric Tabuchi et Nelly Monnier questionnent les limites entre l’architectural et le vernaculaire. Comme le suggère le titre – emprunté à un morceau de Brian Eno – ils font l’éloge d’une pratique libre et diversifiée de la construction…
du jeudi 26 octobre 2023 au dimanche 24 mars 2024
galerie blanche
Saint-Germain-les-Belles, Pays de la Vienne / ©Tabuchi-Monnier
exposition Je cours vers toi, Eric Tabuchi et Nelly Monnier / © Tabuchi-Monnier
exposition Je cours vers toi, Eric Tabuchi et Nelly Monnier / © Tabuchi-Monnier
exposition Je cours vers toi, Eric Tabuchi et Nelly Monnier / © Tabuchi-Monnier
exposition Je cours vers toi, Eric Tabuchi et Nelly Monnier / © Tabuchi-Monnier
Depuis cinq ans, Eric Tabuchi et Nelly Monnier sillonnent le territoire français afin de documenter de manière égale les 450 régions naturelles ou « pays » qui le composent. Partant de ces anciennes entités historiques ou géographiques que sont par exemple l’Artois, le Morvan ou le Béarn, ils s’attachent avec patience et minutie à décrire nos manières d’investir le paysage, de l’habiter, de le façonner.
Présentée dans la galerie blanche d’arc en rêve, l’exposition Je cours vers toi pour lacer tes chaussures est consacrée à cette ambitieuse aventure photographique. En se penchant notamment sur la question de la construction, les artistes y interrogent, avec la curiosité qui est la leur, les limites de la discipline architecturale au travers de pratiques marginales : auto-construction, initiatives personnelles, maisons de maçons ou art brut sont autant de stratégies qui façonnent, sans qu’on s’en rende compte, bon nombre d’objets construits de nos territoires.
Bien qu’elle entretienne un lien étroit avec l’architecture, leur recherche se déploie en effet à contre-courant de sa signification savante et dresse un répertoire non raisonné des formes, souvent modestes, qui surviennent dans les environnements ruraux ou périurbains.
En exposant leur Atlas des Régions Naturelles à arc en rêve, Eric Tabuchi et Nelly Monnier questionnent les limites entre l’architectural et le vernaculaire. Comme le suggère le titre – emprunté à un morceau de Brian Eno – ils font l’éloge d’une pratique libre et diversifiée de la construction dans laquelle le bricolé, le rafistolé et l’improvisé se substituent à la tentation normative de l’architecture « savante ».
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L’exposition est produite en collaboration avec Les rencontres d’Arles
et en partenariat avec le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
rencontres & visites
rencontre inaugurale
Eric Tabuchi et Nelly Monnier artistes, photographes, commissaires de l’exposition
avec Bruce Bégout philosophe
le jeudi 26 octobre 2023 à 18:30, auditorium
suivie d’un cocktail
visites flash
les mercredis, 13 décembre 2023, et 10 janvier, 14 février, 13 mars 2024,
à 16:45 enfants/adultes (à partir de 6 ans) et à 18:30 tout public.
Ces mercredis sont jours de nocturne – ouverture de l’Entrepôt jusqu’à 20:00
For the last five years, Eric Tabuchi and Nelly Monnier have been travelling the length and breadth of France, documenting the 450 natural regions or ”pays” that make up the country. Taking as their starting point the ancient historical and geographical entities such as Artois, Morvan and Béarn, they have patiently and meticulously set about describing the ways in which we take over the landscape, live in it and shape it.
The exhibition Je cours vers toi pour lacer tes chaussures (I’ll Come Running To Tie Your Shoe), presented at arc en rêve, is devoted to this ambitious photographic adventure. Focusing in particular on the question of construction, the artists, with their characteristic curiosity, question the limits of the architectural discipline through marginal practices: self-construction, personal initiatives, bricklayers’ houses and art brut are just some of the strategies that are shaping, without us even realising it, many of the built objects in our territories.
Although closely linked to architecture, their research goes against the grain of its academic meaning, and draws up an unreasoned repertoire of the often modest forms that arise in rural and peri-urban environments.
Exhibiting their Atlas des Régions Naturelles at arc en rêve, Eric Tabuchi and Nelly Monnier question the boundaries between the architectural and the vernacular. As the title suggests—borrowed from a Brian Eno song—they praise a free and diversified practice of construction in which the bricolé, the improvised replaces the normative temptation of ‘learned’ architecture.
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The exhibition is produced in collaboration with Les rencontres d’Arles
and in partnership with Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA